Lundi 1 Janvier - Mensonges et vérité.

Orianne et sa fille avait passé la matinée dans les magasins. Mais... Disons que rien ne s'était vraiment fini comme prévu. Et malgré la super promotion de Mme Von Eiseneh, l'atmosphère n'était pas réjouissante.

L'absence du père de famille comme sa présence étaient néfastes.

Orianne sortie de l'âtre, épousseta ses vêtements et respira un grand coup. Elle entait un noeud dans son estomac. Elle partit dans la cuisine en atttendant sa fille et mis une casserole sur le feu pour faire chauffer de l'eau.

Elle entendit un grand "Crak" qui provenait de la cheminée, dans le salon...

Orianne s'approcha et posa un thé devant sa fille. Elle s'assis calmement, prit une tasse pour elle. Elle en avala une gorgée, la reposa et resta silencieuse. Elle ne savait pas quoi dire.

"Et bien... Par quoi veut tu commencer ? Tu as des questions en particulier ? Je répondrais à tout. Je te le jure."

Si Orianne pouvait éviter de parler de certaines choses, elle le ferait. Mais elle devait éclaircire ce qui dans l'esprit de sa fille était obscure.

Mélusine soupira et se redrassa. Elle croisa les bras sur ses genoux et s'avança tout en regardant sa mère dans les yeux.

- Je n'ai pas de question. Je veux juste que tu me dises ce que tu m'as caché.

"Je ne t'ai jamais mentis ! Mais il ya des choses que je ne t'ai pas dite. Et d'autres choses dont je préfererais éviter le sujet. Alors je veux que tu me demande ce quer tu veux savoir sur... Ton père... Et sur moi... Je t'ai caché beaucoup de choses... Mais elles... Elle n'ont pas vraiment d'importance sur ta vie à toi ! sur la mienne en revanche, elles en ont eu... Mais tu n'es pas forcée de les savoir et..."

Orianne n'était pas très claire. Mais elle avait vraiment peur que sa fille la voie differement si elle lui disait tout.

Mélusine se leva et elle prit uen photo dans ses mains et se perdit dans sa contemplation.

- Je ne veux plus qu'il y ait de secrets entre nous, dit-elle avec un ton obstiné.

Elle se retourna vers sa mère, s'agenouilla et prit ses mains entre les siennes.

- Si ca n'a aucune influence sur ma vie, pourquoi me caches-tu certaines choses. Je ne juge pas les gens sur ce qu'ils ont fait par le passé mais pour ce qu'ils font pour le futur. Toi tu m'as toujours apporté du bonheur, même si parfois on a quelques disputes. Et en plus tu es ma mère, celle en qui j'ai le plus confiance.

Orianne n'osa rien ajouter à ce sujet.

"Et pour ton père ? Tu en penses quoi ?"

Mélusine fit une petite grimace à l'évocation de son père.

- C'est un mangemort et il a du tuer pas mal de personne. Laisses-moi le temps de digérer celà, d'accord.

"Bien... Comme tu voudras. Que veut tu que je te dise ? D'avant ta naissance ? De ton enfance ? Demande moi n'importe quoi !"

Orianne respira un grand coup. Elle était prête.

- J'aimerais savoir comment tu as rencontré mon père, dit-elle franchement.

Elle s'assit sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel était sa mère.

"J'avais 8 ans. C'était dans une grand soirée, un bal. Il y avait plein de monde. Moi, j'étais une jeune demoiselle très sage et j'étais sortie pour échapper au brouhaha. J'étais sur un banc. Et... J'ai entendu un bruit tout près... Comme un bruit de pierre qui tombait. C'étais ton père. Planqué sous un hortensia qui m'observait. Son visage était baignée d'ombre et il m'a tout de suite fait sourire. C'est à ce moment qu'on s'est vu pour la première fois."

Orianne avait unpetit sourire sur la bouche.

"Evidemment il n'était pas encore mangemort."

Mélusine écouta attentivement sa mère. Elle eut un sourire à leur rencontre. C'était vraiment amusant, un garçon caché derrière des pots de fleurs, espionnant sa belle dulciné. Elle hocha la tête, insitant sa mère à continuer.

" J'ai vu un homme débouler. Il s'est arrété pas loin de moi et j'ai jeté un oeil au jeune homme caché sous le buisson fleuri. Il m'a lancé un regard si effrayé que j'en fu étonnée. Il a mit devant sa bouche, me suppliant de ne pas dire à l'homme qu'il était là. L'adulte avait un air haineux sur le visage. Il m'a demandé sèchement ou était le gamin et je l'ai baratiné pendant 3 heures avant de lui indiquer une mauvaise direction. Cet homme est quelqu'un de particulirement dangereux. Mais, je ne le savais pas encore. "

Orianne marqua une pause pour avaler une gorgée de thé.

Mélusine s'imagina le visage de cet homme. Une image, effrayant lui vint à l'esprit et elle en frissona de peur.

- C'était ... son père ? demanda t-elle doucement.

"Oui... Et ça l'est toujours. Un sale type... Il n'est pas mort. Pas LUI en tout cas."

Orianne marqua à nouveau une pause et répata pour elle d'un air triste et absent.
"Un sale type... Ouais..."

Mélusine eut une grimace. Et dire qu'elle avait un monstre pour "grand père". C'était légèrement ... démoralisant. Elle prit la main de sa mère en la voyant arborer un air triste, mélancolique.

- J'adore déja mon grand père, dit-elle avec un ton pour le moins ironique.

"Et il n'y a pas de quoi... Répondit Orianne. Pour tout te dire... Grand mère et moi t'avons mentit sur un point important. Je n'ai jamais été fille unique, j'avais deux jeunes soeurs et un frère ainé et... Mon père n'est pas mort de vieillesse avant ta naissance."

Orianne laissa à la jeune fille le soin de deviner ce qui leur était arrivés.

Tout de suite, l'information fit "tilt" dans l'esprit de Mélusine. Elle ne pouvait plus rien dire, elle était profondement choquée. Penser qu'un tel monstre s'en était pris à sa famille la mettait dans une rage pas croyable. Mais quelque chose l'inquiétait.

- Mais s'il a ... enfin ... il doit te rechercher, non ?

" Oui. Pandant un certain temps nous avons été en sureté, mais maintenant, plus du tout. "

Orianne frissonna.

"Je n'aurai pas peur de l'affronter quand je le reverrai. Parce que ça finira bien par arriver. En attendant, surveille tes arrières, ma chérie..."

( Niveau surnom, je refuse celui de "poulette" ... d'accord XD )

Mélusine frossa les sourcils.

- On était en sécurité avant ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

Elle était légèrement inquiète mais elle ne se défilerait pas. Elle ferait plus attention à ce qui l'entoure.

"Ton père, par son "travail" nous fournissit une certaine protection... Enfin... Comment dire... C'est compliqué."

Orianne cherchait comment tout expliquer à sa fille.

Mel hocha la tête, ayant compris ce que voulait dire sa mère.

- Je crois comprendre.

Elle se leva et prit sa tasse de thé, regardant le liquide, pensive.

- Et il est où maintenant ? De mon père je parle ...

"Depuis que son maitre est tombé, il erre. Avec les autres mangemorts. Ils essayent de trouver un refuge à l'abri des aurors. Je l'ai vu il n'y a pas si longtemps... Il ne savait plus trop quoi faire, qui suivre, en qui faire confiance. La plus part du temps il reste avec son frère. Parceque... Elle, tu vois de qui je parle, elle est morte. Alors lui... Enfin tu vois quoi..."

Orianne avala se munit d'une tablette de chocolat et en arracha unquart avant de l'enfourner...

"Chocolat ? proposa t-elle a sa fille."